A. Vémar [pseudonyme de Gustave Marx]. Almanach illustré de l’Homme qui rit, parodie en vers comiques. Paris, A. Panis, Et chez tous les Libraires de France et de l’Étranger, [1869]. Petit in-4° de 43, [5] pp. Vignette au titre et en tête de l’Homme qui en rit. Demi-percaline framboise à la bradel, pièce de titre en maroquin aubergine, couverture jaune illustrée conservée, texte sur deux colonnes.
Édition originale de la parodie l’Homme qui en rit, publiée l’année de la parution du fameux ouvrage de Hugo. Grand-Carteret précise que c’est une « plaquette devenue fort rare comme toutes les parodies de Victor Hugo » ; celle-ci est en deux parties (pp. 9 à 24).
Elle est précédée de 4 vers de dédicace de l’auteur au poète : « Parodier c’est un bravo qu’on atteste / En se créant dans le manteau d’un roi / Quelque pourpoint d’occasion ; quant à moi, / J’ai beau tailler, je n’aurai qu’une veste », et de 6 pp. d’almanach ; notre parodie est suivie d’une autre, Les Travailleurs de l’Amer (pp. 25 à 35, parue originellement en 1866 à Paris chez Cournol) puis d’une Petite Préface de la Grammaire de l’amour (pp. 36 à 43, quelques extraits de sa Grammaire de l’Amour : à l’usage des gens du monde et du demi-monde et de son Code de l’Amour, les pp. 39 à 42 en déficit, oubliées par le relieur). Les 5 pp. non chiffrées suivantes présentent un compte-rendu de Gaston d’Harcourt en faveur de la machine à coudre Simpson, et des annonces de parutions du libraire Panis (dont celle de l’Homme qui rit).
Gustave Marx, publiciste, chroniqueur et satiriste, est également l’auteur des Misérables pour rire, parodie à succès parue en 1862.
De la bibliothèque d’Étienne Cluzel, avec son ex-libris doré sur peau havane.
Vicaire, IV, 343 ; Grand-Carteret, Les Almanachs français, 2968.
Petites déchirures sans gravité restaurées à la 4e de couverture, petite déchirure sans manque en marge du titre. Bon exemplaire.
450 €