Théophile Alexandre Steinlen (Lausanne,1859-Paris,1923). Etude de chats. Dessin original au crayon noir, signé « Steinlen » en bas à droite. 20,8 x 15,1 cm à vue. Circa 1890. Sous-verre dans un encadrement ancien de palmettes dorées.
Belle et amusante variation fĂ©line de l’artiste autour de l’initiale de son nom.
Dessinateur de presse et affichiste, ami de tous les déshérités, peintre des faubourgs et des quartiers populeux de Montmartre, Steinlen est aussi le « peintre des chats » par excellence. « Steinlen aime les chats, écrit Bénézit ; au début de sa carrière, il les a dessinés, peints, modelés, cherchant à traduire toute la fantaisie souple de leurs attitudes. » Il prenait pour modèle ses propres félins, seigneurs de « Cat’s Cottage », sa maison de la rue de Caulaincourt. Dans l’esprit de son fameux recueil, Des chats. Images sans paroles, édité par Ernest Flammarion, en 1898, notre dessin présente 7 chats (allusion à leurs 7 vies ?) évoluant félinement autour d’un « S », avec, à l’intérieur de la lettre, la tête de son emblématique chat noir représentée de profil puis de face.
Ancienne étiquette au dos de « La Palette d’or, 32 rue de la République, Marseille ».
Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, tome IX, p. 811.
Petits accidents au cadre sans gravité, quelques très rares rousseurs.
1 500 €