Preziosa corrispondenza di un ufficiale dell’esercito sardo che, partito da Chambéry durante l’invasione francese, combatté tutta la guerra contro l’esercito francese in Italia.
François-Modeste Perrin d’Avressieux, baron d’Athenaz, seigneur de Belmont (1755-1835), décoré de la croix de Saint-Maurice, servant comme Major savoyard à la tête d’une compagnie de Chasseurs dans les Grenadiers Royaux de l’armée sarde. 12 lettres [dont une incomplète], Hospice du petit Saint-Bernard, Camp de la Cianea, Cève, Fossano, Cervere et Carmagnole, 6 juillet 1793 – 29 avril 1796, à son frère, à son épouse, à un parent et à une amie [ou une sœur ?], à Chambéry et autre lieu. 32 pp. in-4° et 4 pp. sur 2 bandes de papier. [Quelques papiers sont très brunis, d’une grande fragilité, présentant quelques manques et renforts de papier adhésif.].
François-Modeste Perrin d’Avressieux, barone d’Athenaz, seigneur de Belmont (1755-1835), decorato con la croce di Saint-Maurice, in servizio come maggiore savoiardo a capo di una compagnia di Chasseurs nei Granatieri Reali dell’esercito sardo. 12 lettere [una incompleta], Hospice du petit Saint-Bernard, Camp de la Cianea, Cève, Fossano, Cervere e Carmagnole, 6 luglio 1793 – 29 aprile 1796, al fratello, alla moglie, a un parente e a un’amica [o sorella?], a Chambéry e in altri luoghi. 32 pp. in-4° e 4 pp. su 2 strisce di carta. [Alcune carte sono molto brunite, molto fragili, con alcuni strappi e rinforzi di carta adesiva].
Son épouse était Sophie Anne, baronne d’Athénaz, née Bocsozel de Montgontier (1756-1834), dernière descendante de Bayard. Les Perrin d’Avressieux étaient alliés à la famille de Maistre ; Xavier passera une partie de son enfance à la Bauche chez sa tante Anne Marie Perrin d’Avressieux.
Sua moglie era Sophie Anne, baronessa d’Athénaz, nata Bocsozel de Montgontier (1756-1834), ultima discendente di Bayard. La famiglia Perrin d’Avressieux era alleata della famiglia de Maistre; Xavier trascorse parte della sua infanzia a La Bauche con la zia Anne Marie Perrin d’Avressieux.
Franc-maçon, homme d’honneur, le baron d’Athénaz, bon père de famille, soucieux du bien-être de son épouse, de l’éducation de son fils Arthus, nous livre dans sa correspondance ses sentiments intimes quant à la lutte pour libérer sa patrie, la Savoye occupée, ses déboires et difficultés d’officier durant toute la guerre, depuis le repli dans les Alpes jusqu’à l’armistice de Cherasco, la vie de camp et l’état d’esprit des troupes savoyardes, leur engagement lors des défaites de Leano face à Masséna et surtout de Mondovi face au jeune général Bonaparte ; témoin et acteur héroïque, il nous en laisse un témoignage précieux. Enfin, perce entre les lignes son amour indéfectible pour les siens, sa patrie et son roi, et, au fur et à mesure, son amertume à l’encontre de la cour royale, sa lassitude des combats et son désir de voir enfin la fin des hostilités.
Massone e uomo d’onore, il barone d’Athénaz era un buon padre di famiglia, preoccupato del benessere della moglie e dell’educazione del figlio Arthus. Nella sua corrispondenza, condivide i suoi sentimenti intimi sulla lotta per la liberazione della sua patria, la Savoia occupata, le delusioni e le difficoltà come ufficiale durante tutta la guerra, dalla ritirata sulle Alpi all’armistizio di Cherasco, la vita di campo e lo stato d’animo delle truppe savoiarde, il loro impegno durante le sconfitte a Leano da parte di Masséna e soprattutto a Mondovì da parte del giovane generale Bonaparte; Testimone e attore eroico, ci ha lasciato una preziosa testimonianza di questi eventi. Tra le righe traspare l’amore incrollabile per la famiglia, la patria e il re, ma anche l’amarezza verso la corte reale, la stanchezza per i combattimenti e il desiderio di vedere finalmente la fine delle ostilità.
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